Roumanie 2007 (2)
Le Port de Plaisance de Constanta
Le soir, nous repassons une soirée inoubliable avec la famille avant les au-revoirs puisque le lendemain, nous devions partir de bonne heure car il nous restait encore beaucoup de route pour le retour.
Une bonne tablée
La Duchesse et Mihaila
Raluca, Cipri et Le Duc
Ioanna et Doina
Raluca, Cipri et La Duchesse
La Placînta
Aurica et La Duchesse
Elena et Raluca
Adi
Amalia
Après des adieux déchirants (comme d'habitude), nous partons en direction de la Bulgarie. Nous passons la frontière après Mangalia et nous arrêtons à Varna. Station Balnéaire pour riches Européens en mal de sexe. Autour, des bidonvilles dans lesquels vivent les Bulgares et au bord de la mer, d'énormes buildings insipides pour les touristes. Un contraste surprenant et déchirant entre richesse et pauvreté.
La frontière Bulgare
Nous mangeons donc à Varna (qui s'écrit BAPHA puisque les Bulgares écrivent en Cyrilique) un sandwich très bon dans un petit Zakuski à base de viande et de légumes pour un prix dérisoire.
Stationnement à Varna
Faites votre choix
Nous reprenons la route en direction de Burgas, autre station balnéaire comme on peut en trouver sur le littoral de la Méditerrannée en Espagne à une différence près, une immense décharge à ciel ouvert qui nous accueille à l'entrée de la ville.
Ensuite, nous prenons la direction de Plovdiv sur des routes qui font plaisir puisque meilleures qu'en Roumanie. Après une mauvaise surprise du GPS qui nous a emmené à un camping qui n'était en fait qu'une aire de stationnement d'autocars, nous entrons dans le petit village de Cirpan où nous passons la nuit. Heureusement, le soleil nous gratifie sur la route d'un magnifique coucher sur les Balkans. Nous en sommes à 102 820 km.
Coucher de soleil sur les Balkans
Coucher de soleil sur les Balkans
La place du village de Rakitnika
Nous repartons le lendemain en direction de Sofia pour y visiter la ville. Pour notre plus grand plaisir, l'autoroute traverse les montagnes vertes de végétation et nous offrent un spectacle magnifique. Dommage que la prise de photos soit limitée du fait d'énormes publicités tous les 500 mètres. Difficile de viser entre celles-ci. Nous visitons l'église orthodoxe Alexandr Nevski qui est aussi belle à l'intérieur qu'elle l'est à l'extérieur.
Une église magnifique
Vue de l'entrée
L'intérieur de l'église
Nous nous dirigeons vers un petit marché qui nous semble bien sympathique pour ramener des souvenirs de Bulgarie. Surprise : Un étalage d'objets nazis arborant fièrement la croix gammée ainsi que des portraits d'Adolf Hitler ou encore des toques Russes avec le marteau et la faucille ou encore des bustes de Lénine ou Staline !!! On sent un brin de nostalgie dans ce pays où il reste encore beaucoup de monuments à la gloire du Parti Communiste... Un peu malsain quand même. Nous réussissons à trouver une petite dame qui vend de l'artisanat Bulgare. Nous en profitons pour acheter de l'eau de rose que chaque touriste se doit de ramener ainsi que divers articles artisanaux.
Un étalage d'objets nazis...
... et communistes
Une vieille Moskvitch
Un bus de l'époque communiste
Une architecture typique des pays de l'Est
Je vous passe l'épisode de la sandwicherie où nous n'avons jamais aussi mal mangé de tout le séjour.
Gillou décide de se diriger vers le village de Vidin où il a travaillé pendant cinq années... Souvenirs souvenirs.
La place de Barzia où nous passons la nuit
Au bord d'un petit torrent
La place du village
Ensuite, direction la frontière Serbe afin de rejoindre l'autoroute de Belgrade. Surprise à la douane où la douanière nous explique qu'il nous est impossible de rentrer en Serbie sans passeport car ils ne sont pas équipés pour vérifier les cartes d'identités. Elle nous propose gentiment de retourner à Sofia afin de rejoindre un plus gros poste frontière à Dimitrovgrad. Hors de question pour nous de redescendre. Nous prenons donc la décision de retourner à Vidin afin de prendre la Ferry pour traverser la Danube et repasser par la Roumanie.
La frontière Serbe
Très peu d'attente (environ une petite heure) et une traversée féérique synomyme de croisière sur la Danube. Environ un quart d'heure de traversée et une mauvaise surprise à l'arrivée puisque le type qui s'occupe des paiements nous demande 40 € et en plus nous engueule en Allemand... Ils nous restent encore en travers de la gorge d'autant plus qu'arrivés en Roumanie, un autre type nous rackette de 10 € sous le prétexte d'une taxe d'utilisation du port.
Faut pas rater la marche
Le Ferry
Le Beau Danube Bleu
Le CC sur le ferry
Bref, 50 € pour un kilomètre de traversée... J'aimerais pas payer la remontée du Nil...
Une fois ces mauvais moments passés, nous nous mettons en quête d'une endroit pour la nuit. Et c'est au bout de 10 minutes que nous trouvons un grand parking avec un resto routier non-stop qui nous accueille à bras ouverts. 4 € pour un repas complet et 3 € pour le parking, le plein d'eau et deux cafés... Super sympa et pas cher. A recommander. Le seul problème est le bruit la nuit puisque c'est non-stop, mais par contre, au niveau sécurité, c'est le top puisque le patron est là toute la nuit et surveille les camions.
N 44.00950° / E 23.02481° N'hésitez pas, vous serez bien reçus.
Le resto routier de Calafat
Un stationnement tranquille
Le lendemain, départ en direction de Timisoara où nous attend un camping repéré sur un guide. Le Camping International.
Nous y arrivons au kilomètre 103 737 après avoir emprunté une route en travaux qui nous a donné bien du fil à retordre et c'est sans compter les malades de routiers qui doublent comme si ils étaient sur l'autoroute. Ils ont bien failli nous tuer au moins une bonne douzaine de fois...
Y'a plus qu'à attendre
Qu'elle était verte ma vallée
Route le long du Danube
Sur l'autre rive, la Serbie
Un camping très cher (20 € par camion) pour un emplacement moyen avec des douches sans portes et des toilettes nauséabondes. Cela dit, nous passons quand même un excellente soirée ensemble..
La réception du camping
Des emplacements un peu glauques
Départ le lendemain matin en directin d'Arad puis de la frontière après avoir fait un dernier plein de courses chez Real.
Les courses chez Real
Direction l'autoroute et la Hongrie où nous nous arrêtons pour manger. Une chaleur accablante nous accueille...
Le parking d'une discothèque où nous mangeons
Quand je vous dis qu'il fait chaud !!!
Nous dormons sur une aire d'autoroute aux abords de Györ. Nous en sommes à 104 193 km.
Tranquilles pour la nuit
Départ le lendemain matin à 7 h 00. Nous traversons la Hongrie et entrons en Autriche où nous nous arrêtons pour manger sur un coin d'herbe sur une aire d'autoroute.
Un château sur le bord de l'autoroute Autrichienne
Du soleil, de l'herbe... du bonheur
Entrée en Allemagne sans s'en rendre compte et nous dormons sur une aire de repos à la sortie de Munich. Nous en sommes à 104 803 km.
De superbes paysages
Départ le lendemain à l'aube en direction de la France. Nous atteignons la frontière à 11 h 30 à Baden-Baden à 105 091 km.
France !!!
Notre chemin avec nos amis se sépare à proximité de la Francilienne et nous décidons de rejoindre l'autoroute pour nous arrêter sur la première aire. C'est ainsi que nous nous stoppons à l'aire de Chartes-Gasville où nous stationnons à côté d'un camion............... Bulgare !!! Nous en sommes à 105 640 km.
Coucher de soleil à Chartres
A côté d'un camion Bulgare...
On repart le lendemain matin à 6 h 45 direction Beaupreau. C'est la dernière ligne droite. Nous arrivons chez nous à 9 h 45 avec un kilométrage de 105 903 au compteur !!!
Retour à bon port !!!
Une belle collection de vignettes
Au total, 7 131 km de parcourus à travers sept pays. Des vacances qui n'ont pas été de tout repos mais qui laissent des souvenirs impérissables tant par les bons moments passés avec nos amis que par les rencontres et les paysages que nous avons découvert.
La Roumanie, au même titre que la Bulgarie sont des pays qui sont en pleine reconstruction après plusieurs décennies de totalitarisme et auxquels je pense qu'il faut laisser un peu de temps pour arriver à un niveau équivalent aux standards Européens. Mais vue l'authenticité et le côté pitoresque que nous avons découvert, surtout en Roumanie, est-ce bien nécessaire ? Et une évolution à l'occidentale ne leur ferait-elle pas perdre son charme et ses secrets qu'il nous reste encore à découvrir ?
La Bulgarie m'a laissé un peu sur ma faim du fait de n'être pas sortis des sentiers battus (par manque de temps) et m'a laissé une impression bizarre de succursale Allemande et Autrichienne afin qu'ils puissent y passer leurs vacances à moindre frais.
La Roumanie a certainement encore un peu de retard par rapport à la Bulgarie, mais a au moins le mérite d'y arriver toute seule. Une fierté et une joie de vivre que nous n'avons pas ressentie en Bulgarie, même si cette dernière a certainement encore des contrées sauvages et à découvrir absolument.
En conclusion, des vacances plus enrichissante au niveau humain que reposantes, mais quel bonheur de revenir avec dans la tête les bonjours et les sourires qui jalonnaient notre passage dans les petits villages Roumains. C'est promis, nous y retournerons, mais en avion, tout d'abord pour y rencontrer à nouveau la famille et y repasser des moments inoubliables d'amitié et d'amour, mais aussi pour découvrir d'autres régions que nous n'avons pas pu voir par manque de temps.
Pe foarte curînd Romania..................